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Le projet WACAPI a pour enjeu musical de mettre à profit chacune de nos compétences respectives, ainsi que nos différentes méthodes de travail, tant en composition qu’en prise de son ou en mixage. Ces moyens seront cependant restreints par une condition : pour un morceau, les prises de son ne doivent venir d’objet que d’une seule et même pièce. D’un point de vu esthétique, nous mélangeront nos principales influences qui sont la musique électro-acoustique, la musique mixte, l’IDM, le Breakcore, le Neurofunk ainsi que la musique bruitiste.
Dans le processus de création de chaque morceau, il y aura trois postes distincts que nous échangeront à tour de rôle : Prise de son (établissement d’une banque de son), Composition (écriture de partition quel que soit sa nature) et mixage (quel que soit le DAW[1]).

"La musique électronique est peut-être devenue trop semblable à une industrie, où l’on est plus récompensé en faisant la même chose qu’en s’affranchissant des codes, et cela ralentit l’évolution de cette musique." - Jeff Mills[2]: Cette citation permet d’établir le contexte socioculturel dans lequel nous nous sommes placés : Le projet final à pour but d’être une musique s’inscrivant dans le patrimoine culturel de recherche et d'expérimentation de l'électroacoustique comme dans celui de la musique électronique underground. L’objectif étant de défier les codes actuels en récupérant des nouveaux matériaux sonores autour de structures déterminées mais hasardeuses en conservant le souci de l’harmonie.

        J’ai par ailleurs un projet qui se dessine au fur et à mesure pour mes recherches en Master : Créer un album mélangeant Ambient, Techno et Drum & Bass contenant 6 à 12 pistes représentants le nombre de notes existantes et chacune sur des BPM différents, le tout mixé en 360°. C’est donc avec beaucoup d’optimisme et de passion que j’envisage de poursuivre mes études avec un Master en production/informatique musicale pour enchaîner par la suite avec un Doctorat en musicologie.

[1] Une station audionumérique (acronyme DAW, de l'anglais digital audio workstation) désigne une station de travail dédiée à l'audionumérique.

[2]. “Jeff Mills : ‘Trop Peu d’artistes Se Détachent Du Schéma Typique de La Dance Music.’” Trax magazine - Octobre 2016.

Psychosoma

Défié les codes au sein d’une industrie musicale en pleine expansion est ainsi un des fondements principaux du projet Psychosoma. Psychosoma est, pour l’instant, un « collectif » ayant aucun but commercial. Plus simplement, nous sommes un groupe d’ami qui se partage des connaissances pour permettre à chacun d’avancer d’une manière active vers son style de production. En effet, nous produisons chacun un genre de musique différent. Nous sommes six, l’un compose du Dark Trap, un autre du Hip Hop old school, et trois autres dont deux qui étudient à la SAE sont orientés Drum & Bass. Et moi qui, comme dit plus tôt, cherche à mélanger la Techno et la Drum & Bass en conceptualisant ces mouvements. De la direction artistique à l’acoustique en passant par l’organisation événementiel ou le merchandising, les tâches de chacun se dessinent au fil du temps et des discussions. Il y a tellement de possibilités aujourd’hui qu’il est préférable de visualiser tous les aspects possibles que cette organisation peut prendre avant de se lancer, comme l’utilisation de la réalité virtuelle, de l’audio immersif, des enceintes directionnelles ou encore l’étude du biomimétisme pour l’acoustique ou le design.

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